Passage en brousse chez Adama

Me voilà de retour dans un cybercafé avec une connexion digne de ce nom (enfin... pour l'Afrique).
Il faut dire que je suis aujourd'hui dans une des plus grande ville du Ghana : Tamale.
Dire que je ne suis arrivé qu'hier au Ghana... il s'en ai déjà passé des choses !!! Chuis naze !
Bref, on verra ça plus tard, place aux souvenirs du Burkina Faso.
Donc, après mon bref passage à Ouaga (le temps d'une nuit et d'un rendez-vous vendredi en fin de matiné) j'ai pris la route pour Nebou rejoindre Adama notre "Infor'ma Planète member's of Burkina Faso" ;)
Il a trouvé un travail en brousse au milieu de nul part perdu au milieu des champs, il gère une équipe pour les aider à mieux organiser leurs champs.
Je suis resté deux nuits avec lui et ses deux collègues agriculteurs (un petit abri a été mis en place au milieu des champs car c'est trop loin de la civilisation LOL et qu'ils dorment tous les trois sur place... et que de toute façon durant la saison des pluies le chemin d'accès est inondé).
Ils sont super bien équipés dans le coin, leur champ fait quatre hectare si j'ai bien compris et ils ont même loué un tracteur pour se faciliter la tâche. En fait ils ont beaucoup de tracteur dans le coin... on a beau être au Burkina cette région est très très verte !!! Il y a même de l'herbe !!!
Bref, ça n'a rien à voir avec ce que j'ai connu dans le nord ou l'est du pays.
Je trouve que la région a un petit air de campagne franchouillarde... au détail près que j'ai failli écrasé un éléphant qui traversait le goudron alors que des touristes émerveillés étaient en train de le filmer LOL. En fait j'avais pas envie de m'arreter du coup je suis passé mais ça lui a fait peur et il s'est enfuit...
Le second jour il fallait faire la plantation de maïs, du coup ils ont embauché un groupe d'une dizaine de femmes... mais une fois sur place elles ont décidé de faire grève car elle trouve que ce n'est pas normal que les femmes qui travaille mieux soient payé pareil que les autres... du coup ça boude en attendant qu'on achète des cordes pour délimiter les parcelles afin que tout le monde plante autant de grains...
Moi je me suis donc improvisé photographe d'Adama, ce qui m'a permis de noué un bon contact avec les femmes du groupe, même si elles ne parlaient pas un mot de français.
Ci-dessus une des femmes qui boude en attendant les cordes ;)
Et ci-dessous un peu plus tard au travail en cadence...
Et un petit moment d'intimité le temps d'une pause ;)
Avant de s'arrêter le temps de la pluie (ben oui... quand il pleut ici ça ne dure pas trop longtemps, mais il pleut pour de vrai...).
Puis vint le soir et le moment du départ de mes nouvelles amis du jour...

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